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Sous le point de vue chimique, les eaux de Saint-Gervais sont de nature saline, gazeuse, gélatineuse et sulfureuse.

Elles renferment, en effet:

Divers sels: sulfate de soude (sel de Glauber, sel admirable) en grande proportion. — Chlorure de sodium (sel commun) — Chlorure de magnésium, etc.

Des gaz: acide carbonique, — acide sulphydrique, — air atmosphérique très-pur. — Azote, etc.

Une grande abondance d’une matière végéto-animale gélatineuse (glairine, d’Anglada, barégine, de Longchamp.)

Beaucoup de soufre.

On y trouve aussi du pétrole et d’aures substances.

Il n’est pas inutile de remarquer que les analogies observées à priori entre les eaux de Saint-Gervais et d’autres eaux thermales, ne tardent pas à se modifier par un examen plus attentif, et ce n’est pas, on peut le dire, au détriment des premières.

Ainsi, les eaux de Bourbonne, fortement salées et légèrement amères, ne sont ni savonneuses, ni douces au toucher, elles donnent même de la rudesse à la peau des baigneurs et, en outre, l’absence de sulfate de soude doit les rendre beaucoup moins purgatives que celles de Saint-Gervais. — Celles d’Aix sont, à la vérité, onctueuses au toucher, mais les sels purgatifs qu’elles contiennent n’y sont pas en quantité suffisante pour produire des effets sensibles. Il en est de même à Plombières, à Louëche, etc.

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