Читать книгу Une saison aux eaux de St Gervais онлайн

23 страница из 33

«Ces effets ont complètement répondu à mon attente: un grand nombre de mes compatriotes les emploient journellement pour se purger, et les cures qu’elles ont opérées sur des individus qui étaient surtout atteints de maladies cutanées, sont vraiment étonnantes. J’ai vu des dartres formidables qui avaient résisté à un traitement méthodique, se dissiper promptement par l’effet de ces eaux, de sorte qu’on pourrait dire qu’elles réunissent les avantages de celles de Courmayeur, à ceux de celles de Loueche (Vallais), puisque, comme ces dernières, elles poussent ordinairement à la peau, sans avoir besoin de prolonger autant la durée des bains ... Tout ce que j’ai vu relativement aux propriétés et à l’efficacité des eaux de Saint-Gervais, me porte à croire qu’il n’en existe pas en France de plus utiles, puisqu’elles réunissent le double avantage d’être assez purgatives à la dose de cinq ou six verres, et d’agir sur la peau comme hydrosulfureuses.»

Des cures remarquables répandirent promptement la réputation de l’Établissement naissant. M. le docteur Matthey a consigné les plus saillantes dans l’ouvrage fort intéressant qu’il publia, en 1818, sur les Bains de Saint-Gervais . Depuis cette époque, il put recueillir de nouveaux faits, grâce au concours des malades, qui s’accrut d’année en année, et aux améliorations successives qui durent être introduites dans le local et dans l’administration des bains: je ne parle pas des embellissemens ajoutés à une nature déjà si belle!

Правообладателям