Читать книгу Une saison aux eaux de St Gervais онлайн

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«En troisième lieu, le cours rapide du torrent établit un courant frais qui se fait sentir, surtout le soir, après le coucher du soleil. Ainsi, il remplace très-efficacement le souffle impétueux du vent du nord ou la bise; il n’est point, comme celui-ci, nuisible par sa violence et par la sécheresse qu’elle occasionne dans l’atmosphère, et dont l’influence se fait sentir aux fibres délicates et irritables.

«.... L’air qu’on respire, après avoir passé le pont du Bonnant ( au Fayet ), à mesure qu’on s’approche de Sallanches, est sensiblement plus lourd. On voit, en effet, au coucher du soleil, s’élever, de plusieurs points de la vallée, des brouillards épais dont l’odeur marécageuse est très-sensible. Ce phénomène n’est point observé aux Bains et, d’ailleurs, leur situation les préserve entièrement de l’accès des vapeurs de la vallée.»

Il n’est peut-être pas inutile d’ajouter que la foudre n’est jamais tombée à Saint-Gervais et que, suivant la disposition des lieux, les personnes les plus craintives doivent se rassurer pour l’avenir.

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