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Et c’est pour cela, sans doute, que tous les praticiens et les observateurs consciencieux ont grand soin de renvoyer et de renvoyer encore leurs malades aux eaux qui les ont, si non guéris, du moins calmés, tranquillisés. Que dis-je? les malades eux-mêmes y retournent, comme par instinct et par reconnaissance!...

Sur un autre sujet qui se rattache assez intimement aux divers moyens curatifs que la nature a départis à Saint-Gervais, je laisse parler M. le docteur Matthey:

«La position des Bains, dans le fond d’un vallon étroit, dominé par de hautes montagnes, semble, au premier coup-d’œil, devoir rendre ce séjour insalubre, soit en raison du peu de temps que le soleil l’éclaire, soit en raison du défaut des vents réguliers, à l’abri desquels le vallon est mis par les monts qui le bornent de tous côtés; soit, enfin, en raison de l’humidité atmosphérique qui doit résulter nécessairement de l’abondante quantité d’eau dont le sol est abreuvé.

«Cependant, après un examen plus approfondi, il sera facile de démontrer, par le fait même de la localité, que l’air qu’on respire aux Bains de Saint-Gervais est non-seulement salubre, mais qu’il a, en outre, des effets salutaires qui lui sont particuliers.

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