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«D’abord, il est certain que l’humidité atmosphérique n’est pas ici de même nature que celle qui existe dans les lieux bas où croupissent les eaux froides et les substances végétales désorganisées; on sait que leurs émanations donnent à l’air des qualités nuisibles. A Saint-Gervais, au contraire, les vapeurs salino-sulfureuses qui s’élèvent constamment du sol, et se mêlent à l’air, donnent certainement à celui-ci des qualités salubres. — Un fait remarquable vient à l’appui de ce que j’avance; en 1803 et 1804, il régna dans tout le Faucigny une épidémie de fièvres intermittentes, et la seule vallée de Saint-Gervais en fut entièrement à l’abri.

«D’un autre côté, l’évaporation continue de l’eau thermale doit rendre la température de l’atmosphère et ses variations beaucoup moins sensibles que dans les lieux où cette condition n’existe pas. L’on sait généralement, et les observations particulières du docteur Percival et du professeur Odier ont démontré, que les années pluvieuses sont bien moins fécondes en maladies que les années de sécheresse.

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