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La nuit suivante, il revient de son pas velouté à la demeure d’Ysengrin. Il grimpe sur le toit et, sans faire de bruit, y creuse un grand trou à l’endroit où les jambons sont suspendus; il les décroche l’un après l’autre et les emporte chez lui, où sa femme, Ermeline, et ses enfants, Malebranche et Percehaye, attendent impatiemment le résultat de son expédition.



En hâte, on débite l’un des jambons, on le fait cuire, on le déguste, réparant ainsi d’un seul coup la diète sévère des jours passés.

Puis, bien repu celte fois, l’œil vif, la fourrure lisse et brillante, Renard s’en retourne à la maison d’Ysengrin.

Celui-ci venait de s’éveiller, et, constatant le larcin dont il avait été victime, remplissait le voisinage de sa clameur.

— Çà, mon oncle, que vous est-il arrivé ? s’enquit Renard sur un ton de sollicitude inquiète.

— Mes jambons,... mes superbes jambons,... cria Ysengrin de plus belle.

— Eh bien, mon oncle, vos jambons,... vos superbes jambons...

— On me les a volés!

Renard prit un air entendu.

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