Читать книгу Le roman du Renard онлайн

9 страница из 31

Mais des poules l’ayant aperçu ont donné l’alarme, et toute la basse-cour de crier à tue-tête en voletant de tous côtés.

Le grand coq doré, Chanteclair, qui somnolait sur une branche de sapin, s’éveille en sursaut et arrive le col tendu, les ailes basses, la plume hérissée.

— Qu’est-ce? demanda-t-il d’un ton paternellement fâché. Pourquoi courez-vous ainsi comme des folles?

— C’est, répond Pinte, la doyenne et la plus sage, c’est que nous avons eu bien peur.

— Et de quoi, je vous prie?

— D’une bête des bois que nous avons vue entrer au courtil.

— Pinte, ma commère, vous radotez, sauf le respect que je vous dois. Nos palissades sont trop solides et nos haies trop drues pour qu’aucune bête des bois y puisse entrer.

— Nous l’avons pourtant bien vue..., et, tenez, je la vois encore,... là,... dans les terres, tout près de l’angélique... A son poil roux, ce doit être un goupil.


Quelques poules l’ayant aperçu ont donné l’alarme, et toute la basse cour de crier à tue-tête.


Renard se voyant découvert, résolut de changer de tactique. Il sortit des feuilles où il se tenait caché.

Правообладателям