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Renard se promettait bien de ne pas rentrer à Maupertuis sans une proie sérieuse.

Justement la minute semblait propice à la maraude. Le maître inspectait ses terres, la maîtresse priait au moutier, la servante était allée au bourg pour vendre des chapons, les valets se trouvaient occupés ici et là, tous loin de l’habitation; il ne restait plus au logis qu’une vieille toute chenue qui n’était plus bonne qu’à filer sa quenouille: la place était, autant dire, sans défense.

Mais les palissades étaient faites de pieux longs, aigus et solides; nul espoir d’en venir à bout. Les haies, serrées et pleines d’épines, n’auraient point livré passage à une souris. A la vérité, elles étaient assez basses et Renard les aurait bien franchies d’un bond, mais cette brusque entrée, en effrayant la poulaille, courait risque de donner l’éveil au voisinage. Renard serait alors découvert, poursuivi et peut-être tué.



Piteux et morose, il se demandait comment tirer parti de l’aventure quand, à force de tourner autour de l’enclos, il aperçut dans la haie un trou qui servait à l’écoulement des eaux. tourner autour de l’enclos, il aperçut dans la haie un trou qui servait à l’écoulement des eaux. Sans retard, il s’y glisse, non toutefois sans quelque dommage pour sa fourrure.

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