Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн
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De retour près du berceau, elle recoucha l’enfant et sonna.
Une femme de chambre parut.
–Appelez la nourrice, puis venez m’habiller.
II
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Clotilde alla chez sa mère, qui s’était chargée du petit Paul, afin qu’il fût préservé de la contagion.
En passant dans la rue de Rivoli, elle s’arrêta devant l’hôtel Meurice, y entra, griffonna à la hâte deux mots sur une carte, et la remit au concierge de l’hôtel.
Arrivée chez sa mère, qui était sortie avec Paul, elle s’assit dans une large bergère, près du feu, et suivit avec une fiévreuse impatience la marche des aiguilles de la pendule.
Enfin, la porte s’ouvrit et livra passage à une ravissante jeune femme, d’environ vingt-trois ans.
–Merci, ma bonne Pauline, d’être venue aussi tôt, dit la comtesse. J’avais espéré te rencontrer à l’hôtel; j’ai un grand service à te demander.
Pauline de Vertval, amie de pension et cousine par alliance de Mme de Roncelay, était grande et svelte. Sa tête fine, remarquablement intelligente, s’attachait à un cou d’albâtre, par la ligne correcte et classique d’un menton à fossette. Des cheveux noirs, relevés sur un front un peu trop haut, peut-être; de beaux yeux bruns et veloutés, à longs cils recourbés, une bouche admirablement dessinée et un corsage rond, mais flexible et jeune, telle était la beauté de l’amie que Clotilde de Roncelay avait vu venir à elle avec un joyeux empressement.