Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн
18 страница из 37
La réalisation de ce désir dépassait de beaucoup ce que la jeune femme avait osé rêver. Elle suivait d’un œil ravi et avec une joie d’enfant les ébats joyeux de la foule bariolée, et se complaisait dans la contemplation de cette personnification de la vie parisienne à laquelle elle n’était pas initiée. Elle attendait avec impatience que Clotilde et le comte vinssent pour pouvoir épancher ses impressions.
Enfin le comte, très intrigué, était venu seul la rejoindre dans sa loge.
Ne voyant pas arriver Clotilde et se souvenant qu’il fallait, à tout prix, empêcher M. de Roncelay de se trouver au foyer à une heure et demie, Pauline employa tout son esprit et toute sa séduction pour le retenir auprès d’elle.
Connaissant les relations de ses amis, elle le taquina si bien qu’elle excita au plus haut degré son étonnement et sa curiosité.
–Que regardez-vous donc, lui demanda-t-elle, en le voyant fixer dans une loge de face, un domino qui donnait à chaque instant des signes visibles d’impatience, et lorgnait avec insistance Pauline et le comte.