Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн
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M. de Roncelay, quoique à regret, accompagna la jeune femme à sa voiture.
Elle s’y précipita sans dire adieu au comte, sans même le regarder.
Arrivée chez elle, Pauline se laissa tomber sur un siège avec accablement, sans force, le cœur brisé, la conscience en proie aux remords.
Elle comprit, trop tard, hélas! qu’elle avait commis une faute irréparable, qu’elle avait laissé au cabinet particulier de la Maison-Dorée–le bonheur de toute sa vie.
IV
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Lorsque, vers trois heures du matin, le comte de Roncelay rentra dans la chambre de sa femme, il s’arrêta terrifié sur le seuil de la porte. Il vit Clotilde, anéantie de douleur aux genoux du médecin, qui tenait dans ses bras sa pauvre petite fille agonisante.
A dix heures du soir, au moment même où sa mère allait sortir, l’enfant avait été reprise d’un nouvel accès du croup.
Eperdue, Clotilde s’était pendue au cordon de la sonnette; le médecin, s’écria-t-elle, courez à l’instant, courez vite, au nom du ciel. Lorsque le médecin arriva, il déclara sur-le-champ que tout espoir de sauver l’enfant était perdu.