Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн

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Enfin elle se décida à lire la lettre qui la rassura. Un torrent de larmes s’échappa alors de ses yeux.

«Jamais je n’oserai paraître devant Clotilde, se dit-elle; –je mourrais de honte.»

Mais à onze heures, Héloïse vint, de la part de la comtesse, demander si Mme de Vertval n’était pas malade, et la supplier de nouveau de venir auprès de sa maîtresse.

Mme de Vertval s’habilla donc, aidée de Mlle Figaro et alla chez son infortunée amie. Elles pleurèrent ensemble, mais pour des raisons différentes.

Après cette première effusion de larmes, tu comprends, dit Mme de Roncelay, pourquoi je n’ai pu aller au bal cette nuit. Mon pauvre petit ange a été repris de la nouvelle attaque de croup, qui me l’a enlevé, au moment même où je me disposais à aller te rejoindre. Tu me pardonneras, j’espère, d’avoir tout oublié dans ce cruel moment,–de n’avoir pas envoyé te faire prévenir du malheur qui m’arrivait et me retenait chez moi. Es-tu allée seule à ce bal, et mon mari y est-il venu?

–Oui, répondit Pauline. Il y est venu. Je lui ai fait croire que c’était l’amie vainement attendue qui lui avait donné ce rendez-vous dans ma loge. C’est donc dans l’espoir de te voir arriver que le comte a patienté. Le temps s’est écoulé facilement. Je ne pense pas que ton mari tînt beaucoup à son rendez-vous.

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