Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн

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Un profond soupir répondit à ces paroles.

–Adieu, et à bientôt, ma chère Pauline. Soignez-vous et je réponds du reste. Le docteur Nerton déposa un baiser sur le front de sa cousine et partit pour Paris.

Héloïse, la femme de chambre de Mme de Vertval, après avoir fermé la porte de la rue, retourna à l’office où l’attendaient pour déjeuner la cuisinière et la nourrice du petit Louis, devant une table aussi bien servie que celle de leur maîtresse.

–J’ai eu une peur terrible pour notre bonne madame, dit la cuisinière.–Elle aurait pu faire une fausse couche. L’enfant n’aurait pas vécu.

–A sept mois les enfants vivent, dit Héloïse.

–Cinq mois, s’il vous plaît!

–Tiens! j’aurais juré que madame était plus avancée. C’est moi qui l’ai portée tantôt avec le docteur et.

Un coup de sonnette interrompit ces bavardages.

Héloïse courut dans la chambre de sa maîtresse.

–Nous partirons sous peu de jours pour Paris, lui dit Mme de Vertval. Dites-moi, Héloïse, n’est-ce pas vous qui aviez pris la loge de l’Opéra à la fin de janvier?


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