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Il lui fallut retourner seul et bien attristé à Blidah, d’où son régiment ne devait être rappelé à Rouen qu’un an après.


VI

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Par une chaude matinée d’août, Pauline, vêtue d’un peignoir blanc, arrosait les plantes grasses d’une petite serre, lorsqu’on lui annonça la visite de son cousin, le docteur Nerton, de passage à Rouen. Une lettre de sa parente l’avait décidé à s’arrêter dans cette ville.

En montant les quelques marches qui conduisaient du jardin au vestibule, elle s’embarrassa dans les longs plis de son peignoir et tomba sur les genoux.

On dut la porter sur son lit. Le docteur lui prodigua ses soins, et passa toute la journée près d’elle. Quant elle le vit se disposer à prendre congé: docteur, dit-elle, les yeux rouges et gonflés; mon cher cousin, puis-je compter sur vous?

–Oui, Pauline! Soyez tranquille. Puisque vous ne voulez pas rester ici, où pourtant vous pourriez, sans éveiller le moindre soupçon, attendre votre délivrance, je louerai à Paris un appartement que vous viendrez habiter au moment opportun. La femme de chambre que Mme de Roncelay vous a envoyée de Paris me semble intelligente et dévouée. Vous l’emmènerez; mais nous devons, je pense, la mettre dans la confidence. Cela vaudra infiniment mieux que de vous exposer à la curiosité et aux investigations de cette fille, qui doit soupçonner la vérité.


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