Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн
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Le lendemain, Mme de Vertval recevait du comte les lignes suivantes:
«Madame,
» Nous avons perdu notre chère petite fille, morte cette nuit à trois heures et demie.
» Clotilde me prie de vous informer de ce triste événement; elle espère de votre amitié le sacrifice de la journée d’aujourd’hui.
» Je suis, madame, avec le plus profond respect, votre entièrement dévoué.
» Comte de RONCELAY.»
En voyant une écriture qui lui était inconnue, Pauline chercha tout d’abord la signature: Le comte! s’écria-t-elle avec terreur, et la lettre s’échappa de ses mains
Elle ne s’était pas couchée. Elle aurait voulu pouvoir se persuader qu’elle n’avait fait qu’un rêve, douter de l’affreuse, de la terrible réalité. Elle avait retiré en rentrant le masque et le domino et rejeté cette défroque de l’intrigue dans le carton de la couturière.
S’étant endormie vers le matin dans un fauteuil, l’arrivée de la lettre du comte de Roncelay la tira d’un sommeil pénible, pour la replonger dans une nouvelle terreur.
En voyant la signature du comte, elle crut d’abord avoir été suivie par lui, malgré sa promesse.