Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн

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Bien que la jeune femme jugeât inutile de prolonger une situation qui ne manquait pourtant pas d’un certain charme pour elle, celui de la nouveauté, le souvenir de l’inquiétude et des larmes de son amie Clotilde, son expresse recommandation d’empêcher l’entrevue de son mari avec Lina de B. «à tout prix,» et enfin, la crainte qu’une fois partie, le comte ne courût apaiser la colère de cette femme, et de faire ainsi échouer tout l’échafaudage de sa petite intrigue, fit céder finalement Mme de Vertval aux sollicitations de M. de Roncelay.–Elle mit comme condition expresse à ce consentement qu’elle conserverait son masque, et fit donner au comte sa parole d’honneur de ne pas la suivre, ni de chercher à la connaître.

Le comte jura tout ce qu’elle voulut, et ils quittèrent le bal pour se rendre à la Maison-Dorée.

Ce ne fut pas sans appréhension que Pauline franchit le seuil de cet endroit redoutable et mystérieux pour les femmes du monde, qu’on nomme: un cabinet particulier.

Dans la situation certainement très nouvelle où elle se trouvait, Mme de Vertval, se promettait de tenir le comte à distance, car elle comprenait, tout-à-coup, le danger auquel elle s’était exposée.–Elle aurait bien voulu reculer au dernier moment, mais M. de Roncelay, empressé, galant, et, comme toujours, homme du monde, finit par la rassurer par la nouvelle promesse qu’il respecterait son incognito.

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