Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн
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Maintenant, adieu, ma chérie. Je n’ose pas affronter sa présence. Il pourrait me reconnaître. Puisque tu n’es pas venue à l’Opéra, il est inutile de lui faire supposer que j’étais instruite de ses écarts de fidélité, ce qu’il croirait infailliblement s’il me reconnaissait.
Je partirai tantôt pour rejoindre mon beau-père à Vertval, où je compte passer la journée de demain, et de là retourner directement à Rouen.
Je te dis donc un adieu définitif, ma bonne chérie.
Mme de Vertval s’approcha de Clotilde pour l’embrasser, mais recula tout à coup et se couvrit le visage de ses deux mains. Une agitation étrange s’était emparée d’elle. Des sanglots convulsifs secouaient ses épaules, un torrent de larmes s’échappait de ses yeux. Elle tomba anéantie sur son siège.–
Clotilde, surprise de cette explosion extraordinaire des pleurs de son amie, allait l’embrasser, lorsque celle-ci s’écria:
–Ne me touche pas, ne m’embrasse pas, je ne suis plus digne de ton affection.
Clotilde étonnée d’abord, puis indignée: