Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн

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» Je donnerai donc, plus que probablement, ma démission pendant mon congé. J’ai attrapé une assez méchante fièvre. Elle me servira de prétexte pour ne plus te quitter. Au revoir, mon ange chéri. Je pense à toi nuit et jour, à toute heure de ma vie,

» Je n’ai qu’un désir, te voir, qu’une prière, que le ciel me conserve ton amour.

» C’est le bien suprême de ton toujours affectionné mari,

» ANDRÉ DE VERTVAL.»

Un mois après l’arrivée de cette lettre, André était de retour à Rouen, près de Pauline. C’est donc deux mois seulement après le bal de l’Opéra, qu’elle revit son mari!

Le jeune couple habitait un grand et bel appartement au rez-de-chaussée d’une maison de la rue Jeanne-d’Arc.

M. de Vertval avait retrouvé sa femme embellie, mais triste, nerveuse, ayant des inégalités d’humeur aussi inexplicables que nouvelles. Il ne pouvait douter de son amour, et pourtant, elle se joignait à son père pour le décider à ne point donner sa démission, lui promettant de l’accompagner en Algérie.

Il demanda donc et obtint une prolongation de congé; mais il dut renoncer au bonheur d’emmener sa femme, car six semaines après son retour, elle lui révéla le doux espoir d’une nouvelle maternité.


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