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Devant la chaire, au milieu de l’église, c’était le lit funèbre que l’on avait dressé tel que le Saint lui-même l’avait décrit en son testament, c’est-à-dire pour tout luminaire, autour de ce lit d’honneur, étaient rangés treize flambeaux de cire blanche, avec les écussons non pas de sa famille, mais du saint nom de Jésus.

Un peu plus haut, du côté du sanctuaire, la scène devenait moins triste. Sur la porte du chœur se rencontrait un tableau destiné à rappeler non plus l’orateur dont la voix venait de steindre, mais l’écrivain toujours vivant, toujours parlant en ses œuvres; il représentait un agneau, blanc comme neige, agenouillé sur un livre d’or avec ces mots: Doux, humble, utile. Gracieuse pensée! heureuse image! Qui de nous n’aime et ne connaît pas toujours ce doux agneau et ses paroles, et ses maximes, et ses beaux livres d’or?

Enfin, au chevet de l’église, au dessus du grand autel et contre un grand drap mortuaire, paraissait, dominant toute l’église, un portrait en grand du saint Evêque; «la veuë duquel, remarque Charles-Auguste, apporta tant soit peu de consolation au pauvre peuple. »

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