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Cependant le 29 janvier, jour destiné aux grands honneurs des funérailles, était arrivé. Bien que le saint Corps dût reposer dans la petite église du premier monastère de la Visitation, la cérémonie toutefois devait se faire dans l’église de Saint-François, servant de cathédrale. Là, dès le 23, tout le frontispice de l’église avait été couvert d’épitaphes, d’élégies, d’emblèmes, de devises, de peintures et d’inscriptions. Sur la porte, un grand lion d’or était représenté rendant le Saint à une truite d’argent; qui ne voit que le premier emblème figurait la ville de Lyon et le second celle d’Annecy?

En entrant dans l’église, tout d’abord les yeux étaient tristement frappés: la grande chaire, au pied de laquelle on avait si longtemps recueilli, comme une manne céleste, la douce parole du Saint, disparaissait sous un grand crêpe noir qui la voilait dans toute sa hauteur; au dedans de ce voile, à l’intérieur de la chaire, à la place même qu’avait si souvent occupée le Saint, se laissait voir une tête de mort faiblement éclairée par une lampe dont le crêpe noir obscurcissait encore la pâle clarté. Hélas! c’était le deuil de l’orateur que l’on avait perdu.

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