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Vous pouvez penser que Fanchette, qui avait si bien soigné son poulet, soigna également bien sa basse-cour.

Dans tout le voisinage, quand on voulait avoir des œufs bien frais ou de belles volailles, on venait les acheter chez la gentille Fanchette, et de cette façon elle finit par gagner une jolie petite dot. Quant à Cloquette, tant qu’elle vécut, elle fut toujours la reine de la basse-cour et l’enfant gâté de sa maîtresse.

La tante Adélaïde l’avait bien prédit: notre petite fermière se montra aussi bonne femme et aussi bonne mère de famille qu’elle s’était montrée maîtresse soigneuse pour son poulet et ses autres animaux.

Elle avait fait avec eux un apprentissage de vigilance et d’abnégation qui lui fut utile pendant toute sa vie.

II

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LA MAUVAISE COMPAGNIE.

«Maman, ma tante vient de m’inviter à aller demain avec elle faire les vendanges dans sa vigne. Veux-tu me le permettre?» demandait un soir le petit Jean, au moment où il rentrait chez lui.

Sa mère lui répondit: «Je te le permettrai volontiers, si tu veux me promettre de rester auprès de ta tante et de ta petite cousine Aglaé, et de ne pas aller polissonner avec Jules et Hubert. Je te vois sans cesse avec ces deux garçons, et j’en suis bien fâchée, car ils sont grossiers et mal élevés, et ne peuvent te donner que de mauvais exemples.

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