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Pendant toute la première partie du jour, Jean ne quitta pas sa cousine, quoique Hubert et Jules, qui s’étaient joints à leur troupe au sortir de la ville, fissent tout ce qu’ils pouvaient pour l’attirer avec eux.

Voyant qu’ils ne pouvaient y réussir, après s’être bien gorgés de raisin, ils s’éloignèrent un peu de la vigne, et Jean, en allant vider sa hotte, les aperçut fort affairés autour d’un tas de pierres, et ensuite près de l’endroit où la tante Jeanne avait établi une petite cuisine en plein vent pour faire la soupe des vendangeurs, car on ne devait retourner au logis qu’à la fin du jour.

Il crut même voir Jules soulever le couvercle de la marmite.

Vers deux heures de l’après-midi, la tante Jeanne appela tout son monde pour le dîner, qui se composait de pain bis, de fromage, de cidre et d’une excellente soupe aux choux et aux légumes, dont le parfum se répandait tout autour et augmentait l’appétit des travailleurs. Elle avait déjà servi plus de la moitié de son monde, qui s’était assis en cercle sur le gazon, lorsque plongeant sa cuiller tout au fond de la marmite elle la retira pleine d’un gros paquet noir.

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