Читать книгу Les enfants d'aujourd'hui онлайн
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En dix minutes il fut habillé et eut rejoint la petite troupe, qui était déjà devant la porte de la maison de sa tante.
Chaque travailleur ou travailleuse avait une hotte ou un panier, et des ciseaux pour couper les grappes.
Jean s’approcha poliment de sa petite cousine Aglaé, l’embrassa et lui proposa de lui porter son panier et de la protéger pendant la route. La petite accepta volontiers. La vigne était assez éloignée de la ville, le chemin difficile, et Aglaé fort poltronne. Bien des fois son jeune cavalier dut l’aider et l’encourager, lorsqu’on avait un ruisseau à traverser, ou un sentier bien roide à gravir. Enfin on arriva, et tout le monde se mit gaiement à l’ouvrage.
Les belles grappes noires et dorées remplissaient les paniers, et, quand les paniers étaient pleins, on allait les vider dans de grandes cuves que des charrettes avaient amenées.
Il est bien entendu que les ouvriers avaient le droit de manger autant de raisin qu’ils voulaient. Seulement, on avait recommandé aux enfants de n’en pas abuser, afin de ne pas se rendre malades.