Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн

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La lecture d’une parodie du premier acte du Brutus de Voltaire, par M. de Billy, suivie quelque temps après d’un travail de M. de Fleurieu sur l’origine et la nature des parodies, provoque, un autre jour, une observation fort juste de M. de Faramant, qui déclare tout haut que «la meilleure qualité des parodies est d’être courtes» (3 mars 1733).

Enfin, d’autres travaux témoignent encore de l’importance qu’on donnait, à cette époque, à la littérature dramatique. C’est ainsi que M. de Fleurieu traite des personnages de théâtre (1730), et Aubert du nœud et du dénouement des pièces dramatiques (1731).

De tous ces travaux, un petit nombre a été publié ; d’autres existent encore parmi les manuscrits de l’Académie. Plusieurs forment même de gros volumes. Telle est la dissertation historique et critique sur le Grand Jubilé de l’Église de Saint-Jean de Lyon, qui ne comprend pas moins de 396 pages in-4°. Mais ils ne témoignent pas seuls de l’activité qui régnait au sein de l’Académie. Quand les dissertations écrites faisaient défaut, on discourait librement dans les réunions de la Compagnie sur les sujets les plus divers, et ces échanges de vues ne manquaient jamais d’intérêt, si bien qu’un jour le président Dugas laisse échapper cette réflexion, en écrivant à de Saint-Fonds:

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