Читать книгу Les vengeances - Poème canadien онлайн

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--«Louise, est-il bien vrai que tu vas prendre époux?

«Ce François, à coup sûr, fera bien des jaloux,»

Risqua, d'un ton plaisant, la joviale Angèle.

--«Te serait-il, ma chère, à ce point infidèle!»

Fut la seule réponse. Angèle aimait François;

Mais elle était sans dot; et le plus beau minois

Ne pouvait, sans argent, plaire au jeune homme avare.

Angèle répliqua:--«Chez nous il se fait rare,

«Et quand il vient me voir c'est pour parler de toi.

«Je ne m'en défends pas: je l'aimais un peu, moi....»

--«Mais t'ai-je dit jamais, Angèle, que je l'aime?»

--Allons! mes bons amis, il fait un froid extrême;

«Prenons un petit coup!» dit le père Lozet,

En rentrant de la grange avec son grand gilet.

--«Moi je n'ai jamais vu pareil mois de novembre,--

Reprit François Ruzard en marchant dans la chambre

Parmi ses compagnons qu'il semblait dominer,--

«L'été devrait un peu plus tard se terminer.»

Louise se leva; tous les yeux lui sourirent.

Plusieurs des jeunes gens fort galamment lui dirent

Des mots assez flatteurs. Elle rougit un peu,

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