Читать книгу Les vengeances - Poème canadien онлайн

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Promène les parfums sur ses ailes ardentes,

Protège les oiseaux dans leurs tendres amours.

L'automne amène, hélas! bientôt les sombres jours,

Le froid et les brouillards, et la pluie et la neige!

L'hiver est plus aimable avec son blanc cortège,

Son froid salubre et vif, son ciel limpide et bleu;

Et la vive gaîté s'éveille au coin du feu.

Pourtant le pauvre souffre, et nos hivers rigides

Eloignent le souris de ses lèvres livides.

On était en novembre. Il neigeait, les flocons,

Comme de blanches fleurs, s'accrochaient aux buissons.

Blancs étaient les sentiers et blanche l'aubépine.

C'était en ce jour-là la Sainte Catherine.

Pour savourer la tire et pour tromper l'ennui;

Pour chanter et danser, alors comme aujourd'hui,

Au son du violon s'assemblait la jeunesse.

Bien souvent j'ai passé de ces heures d'ivresse

Avec de gais amis, dans nos humbles hameaux;

Ah! ces plaisirs naïfs sont toujours les plus beaux!

Jean Lozet détela ses chevaux de bonne heure.

La propreté toujours brillait dans sa demeure:

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