Читать книгу Les vengeances - Poème canadien онлайн

35 страница из 65

--«Mon frère, il fait bien froid: la glace est assez forte.»

--«Dans le prix du salut serons-nous de moitié?»

--«Peux-tu moins espérer de ma vieille amitié?»

--«Allons, mais sachons bien feindre le sacrifice.»

Leurs yeux étincelaient des feux de l'avarice.

Ils entrèrent. Chacun déplorait des marins,

D'une plaintive voix, les funestes destins.

--«Faut-il qu'on les entende et qu'on les abandonne?

«Non! je veux les sauver! La. Providence est bonne;

«Elle me guidera vers le bateau perdu,»

Dit Ruzard.--«Que ton voeu soit du ciel entendu,

«Noble enfant! Ah! François, tu te montres un homme!...

«Eh bien! femme, entends-tu? Vois-tu, Louise, comme

«Cet aimable garçon est brave et généreux!...

«Mais prends garde, François, le fleuve est dangereux!...»

Ainsi parlait Lozet, tout ému du beau zèle

Que venait de montrer, dans sa ruse nouvelle,

Le perfide François. Les autres approuvaient.

Le sauvage et Ruzard pour sortir se levaient.

--«Un bon verre de rum à la santé du brave!»

Dit le père Lozet d'une voix haute et grave,

Правообладателям