Читать книгу Mercados del lujo, mercados del arte. El gusto de las elites mediterráneas en los siglos CIV y XV онлайн

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Certes critiqué à juste titre sur des points précis par les historiens hollandais, cet ouvrage n’en a pas moins permis une nouvelle vision alliant l’art et l’histoire dans une perspective marquée par une connaissance parfaite des œuvres mise en rapport avec celle d’un contexte économique et politique particulier, en s’appuyant notamment sur les données économiques du marché de l’art.

En ce qui concerne la fin du Moyen Âge et la Renaissance, en Italie, Richard Goldwaithe a donné avec Wealth and the Demand for Art in Italy, 1300-1600,ssss1 un ouvrage encore plus fondamental et qui n’est pas sans avoir inspiré les deux organisateurs du colloque de Valence et de la présente journée d’études.

S’interrogeant sur la floraison de l’art en Italie au cours de ces trois siècles, Goldthwaite décide d’adopter une démarche d’historien de l’économie, en le questionnant sur le marché de l’art, considérant la production d’œuvres comme une activité économique notable, parmi d’autres; la demande d’art devenant l’une des forces qui génèrent la culture matérielle en changeant la quantité et la nature des biens en général.

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