Читать книгу Mercados del lujo, mercados del arte. El gusto de las elites mediterráneas en los siglos CIV y XV онлайн

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Cependant, la domination des juristes ne prend véritablement toute sa vigueur que dans la deuxième moitié du XIVe siècle et plus encore au XVe siècle. Les élites urbaines restent encore largement composites à la fin du Moyen Âge si l’on en croit l’exemple toulousain.

Élites toulousaines

De vieilles familles de l’oligarchie, dont certaines affichent une origine chevaleresque sont encore bien présentes comme les lignages des Maurand ou des Rouaix. Vers 1400, Toulouse compte environ 23.000 habitants parmi lesquels la noblesse fait figure de groupe très minoritaire avec quatre chevaliers, dix écuyers et damoiseaux. Cette noblesse militaire est donc très peu nombreuse et semble en grande difficulté comme les Rouaix et les Maurand: le revenu de leurs terres chute, les friches progressent faute de bras or les dépenses augmentent et, à chaque décès, le patrimoine foncier est morcelé.ssss1

De nouvelles familles sont apparues au XIIIe siècle grâce à leur réussite dans les métiers du change, de la draperie, de l’épicerie comme les Blazy, les Quimbal, les Boix, les Astorg, ou les Ysalguier. Ils achètent des fiefs nobles et se font anoblir.ssss1 D’autres lignages n’ont pas encore franchi le pas, mais ne s’en allient pas moins à des lignages de la noblesse locale et affichent un mode de vie aristocratique.

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