Читать книгу Mercados del lujo, mercados del arte. El gusto de las elites mediterráneas en los siglos CIV y XV онлайн

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Si l’on en croit le registre des Estimes du Bourg de Toulouse en 1335: sur 1.163 fortunes familiales, 50% sont cotées à moins de 100 livres; à l’opposé, 70 familles ont plus de 1.000 livres. Le plus riche contribuable, Guilhem Garrigues, un marchand, possède une fortune estimées à 14.160 livres avec six beaux hôtels particuliers et leurs boutiques, 10 hectares de prés, 1 hectare de vigne et deux métairies. Une fortune qui semble malgré tout liée à une réussite et temporaire qui ne s’enracine pas dans la durée.

Malgré les difficultés dues à la guerre de Cent Ans, le commerce et le change demeurent des moyens d’ascension remarquables au cours des deux derniers siècles du Moyen Âge. Les élites toulousaines trouvent une solution à leurs difficultés économiques dans le pastel.

Dès la deuxième moitié du XIVe siècle, les exportations de cette plante tinctoriale augmentent en direction de l’Angleterre, pourtant en lutte contre la France. Le deuxième débouché est la Catalogne, en particulier Barcelone soit par la voie côtière, soit par la voie maritime à partir du port de Narbonne.ssss1 Dans les années 1350-1450, le pastel toulousain s’exporte dans deux directions, l’Angleterre par Bayonne, la Catalogne et Valence et Carthagène par Narbonne. Le derniers quart du XVe siècle voit une arrivée massive d’acheteurs castillans, en particulier de Burgos qui accaparent le marché.ssss1 À Toulouse même, cette richesse due au pastel favorise l’essor d’une draperie de luxe à la fin du XVe dont profitent certains lignages toulousains comme les Lancefoc, ou les Assezat.ssss1

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