Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Cette impulsion irrésistible de la nature devient encore plus puissante, lorsqu’ils ont quatre ans révolus. Il est alors bien difficile de les maîtriser, et le cultivateur, habitué à dompter ses taureaux avec lesquels il passe presque toute sa vie, ne redoute pas leurs cornes menaçantes, tandis qu’il craint de faire l’essai de ses forces et de son adresse avec les jeunes chevaux dont les mouvemens vifs et rapides l’étonnent et l’effraient. Il les redoute, parce qu’il ne s’occupe d’eux que d’une manière très-secondaire, et que les soins qu’il leur accorde se bornent à mettre du fourrage dans leur ratelier et à les conduire au pâturage.

Quand les chevaux sont constitués de manière à pouvoir être attelés à la charrue, l’habitude de les toucher, de les panser, de. les maîtriser, dès qu’ils commencent à être soumis au travail, inspire bientôt aux cultivateurs la plus grande sécurité. Il n’en est pas de même dans les provinces où les chevaux ne sont propres qu’à la selle; ils passent les premières années de leur vie à errer dans les pâturages ou à croupir à l’écurie.

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