Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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La multiplicité des services qu’il nous rend à chaque instant de sa vie doit donc nous engager à nous livrer avec zèle et persévérance à son éducation, et à lui communiquer, par des croisemens bien calculés et suivis avec constance, les qualités qui distinguent si éminemment les races des contrées orientales. Moins favorisée sous ce rapport que l’Asie, l’Europe ne peut parvenir à posséder des chevaux distingués qu’en appatronnant ses jumens indigènes avec les rapides coursiers que voit naître le berceau du genre humain.

Le cultivateur qui nourrît une jument commune et qui n’en obtient qu’un service de peu de durée, lui accorde les mêmes soins, lui prodigue les mêmes alimens qu’à celle dont l’amélioration a déjà fait des progrès. Il a donc tout à gagner en augmentant la somme de ses qualités et en perfectionnant ses formes, puisqu’il acquiert le double avantage de la vendre à un prix plus élevé et d’en obtenir un travail plus agréable, plus prolongé et plus actif. C’est aux riches propriétaires à donner l’impulsion aux autres agriculteurs, et à leur tracer la marche qu’ils doivent suivre pour améliorer leurs races.

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