Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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CHAPITRE PREMIER.

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CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES HARAS.

Remplacement des jumens communes par des jumens plus distinguées; mode à suivre.

Les chevaux des premiers croisemens ne doivent point être employés à la reproduction.

Utilité pour les haras du séjour des grands propriétaires dans leurs terres.

Moyens de faire prospérer les haras; primes, etc.

La consommation de nos chevaux indigènes est le moyen le plus puissant de prospérité de nos haras.

Organisation militaire à donner aux haras.

Les haras sont une dépendance nécessaire de l’agriculture. L’amélioration dé toutes nos races chevalines doit exercer la plus grande influence sur le sort des cultivateurs. Les chevaux sont leurs auxiliaires dans la longue série des travaux qui vivifient leurs champs. Dans un grand nombre de nos provinces, le laboureur ne renverse ses guérets qu’avec l’aide de ces utiles compagnons de ses labeurs; le commerçant les emploie pour le transport de ses denrées et de tous les objets de consommation; le guerrier, chargé de défendre le sol sacré de la patrie, communique à son coursier son ardeur belliqueuse, et partage avec lui l’honneur de la victoire et les dangers du combat. Le cheval rend à son possesseur tous les services qu’il a droit d’en attendre; et, comme l’a dit Buffon, le peintre de la nature, l’homme a étendu sa domination sur toutes les espèces d’animaux qui peuplent la terre, dès qu’il est parvenu à mettre sous le joug ce fier et fougueux animal.

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