Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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La jument de cinq, six et sept pouces, ne coûte pas plus à nourrir que celle dont la taille atteint à peine quatre pieds. Il n’y a pas de domaine où l’on nourrit une petite jument, qui ne puisse fournir à l’entretien d’une bonne poulinière. Pour obtenir des produits satisfaisans et jeter les bases immuables d’une bonne amélioration, les cultivateurs, comme je l’ai déjà dit, doivent appatronner leurs jumens communes avec des étalons forts et membrés, fils et petits-fils d’arabes. Leur intérêt se trouve lié à ce principe que j’émets avec confiance, parce qu’ils vendront toujours plus avantageusement un cheval grand, fort et musculeux, qu’un cheval petit, fin et nerveux.

Il est digne de remarque que les chevaux arabes, barbes, persans, kurdes, qui ont donné dans nos divers établissemens les produits les plus distingués, étaient tous remarquables parla force de leurs articulations et par la largeur et la sécheresse de leurs cordes tendineuses. N’oublions pas que les jumens depuis long-temps améliorées peuvent seules fournir des étalons, et que, par l’influence de leurs croisemens successifs avec les chevaux des contrées orientales, elles donnent des enfans souvent plus utiles que les arabes eux-mêmes à la perfection générale de nos races. Cette vérité a été depuis long-temps reconnue par les Anglais dont l’esprit méditatif et spéculateur sait si bien calculer toutes les chances de succès dans les opérations commerciales et agricoles.

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