Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Ces qualités essentielles doivent compenser la vitesse qu’ils acquerront bientôt, si les propriétaires, stimulés par les bénéfices de leur vente, sont assurés que les chevaux qu’ils font naître ne leur seront point à charge, et qu’ils trouveront à s’en défaire dès qu’ils pourront les remplacer par d’autres élèves.

Les Français que leur naissance et leur fortune placent à la tête de la société doivent donc consommer nos chevaux de luxe, et c’est en les usant qu’ils pourront se flatter de contribuer puissamment à l’amélioration générale de nos races dont les rejetons, par des croisemens bien entendus, sauront bientôt disputer la palme de la vitesse aux chevaux anglais, tout en conservant la grâce, le liant et la liberté des mouvemens que ne peuvent leur disputer leurs antagonistes.

C’est alors que, par un heureux accord des Français de toutes les classes, nous pourrons nous flatter d’atteindre le but que le gouvernement s’est proposé en créant les haras. Ils ont été organisés de manière à porter des germes précieux sur tous les points de nos départemens. Ils n’ont point été fondés pour augmenter le nombre de nos chevaux: ils sont trop restreints dans leur développement pour en accroître la masse; mais ils sont créés pour perfectionner nos races et pour infuser dans les veines de leurs descendans les principes de force et de vie qu’ils ont reçus en héritage de leurs aïeux.

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