Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Les chevaux allemands, qui ont si long-temps servi à nos remontes, au grand détriment de nos races françaises, ne résistent point à la fatigue comme nos chevaux indigènes: ceux-ci sont encore utiles après dix années d’existence dans les régimens, tandis que les premiers succombent après deux ou trois années de service,

Que conclure de tous ces faits? Que nous devons nous attacher de préférence aux chevaux des contrées orientales pour régénérer nos haras, puisqu’ils ont en partage la force, la durée, la longévité et la légèreté. Ils transmettent le feu qui les anime à leurs descendans, tandis que les chevaux du Nord n’ont de qualités amélioratrices qu’autant qu’ils ont été croisés avec les arabes.

Pour être employés comme étalons dans nos haras, ils doivent être tellement épurés par eux, que leurs défectuosités originelles soient complètement effacées. La nature seule donne la force et la noblesse; et la race arabe, née sous le ciel brûlant des tropiques, les possède au degré le plus éminent. Pour réussir dans ses entreprises, l’homme doit bien étudier ses lois; et pour s’y conformer dans l’amélioration de l’espèce chevaline, il doit tirer ses rejetons de la souche primitive: l’Orient est son berceau, et c’est en Orient que nous devons aller chercher nos étalons.

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