Читать книгу Notice historique sur la commune de Gemozac. D'après les mémoires du curé de Pouzaux et d'autres manuscrits онлайн

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Elle a, en fait d’insectes, le charanson gris, de la grosseur d’un fort pepin de raisin, connu dans la science sous le nom de charanson de Saintonge (curculio Santonensis); ce n’est pas celui-là qui fait beaucoup de mal. Il y a encore quelques couleuvres et même des vipères. Je me souviens très-bien de m’être une fois botté à l’écuyère pour donner la chasse à une assez grosse qui m’avait menacé dans le bois et que je n’ai jamais revue: En cherchant bien, on trouverait peut-être encore quelques tortues d’eau douce. Les orvets, appelés niœils (n’ayant œil) et les salamandres, qualifiées de sourds, demeurent assez communs et supportent très-patiemment la terrible réputation que leur a faite à peu de frais un proverbe local: «Si le niœil voyoit et que le sourd entendisse, il n’y auroit homme qui se sauvisse.»

Quant aux bêtes plus fantastiques et bien plus redoutées autrefois, telles que ganipotes, loups-garoux, chassegalerites et autres visions, je crains bien, hélas! qu’elles n’aient disparu pour toujours. Qui les a enfin chassées et qui aurait pu le faire plus tôt, sans certaines influences du moyen-âge encore persistantes? Les instituteurs primaires, le bon vieux M. Chauvin, au Maine Bouquet, et ses successeurs, au chef-lieu.

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