Читать книгу Notice historique sur la commune de Gemozac. D'après les mémoires du curé de Pouzaux et d'autres manuscrits онлайн

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Le midi de la commune est bien traversé en écharpe, de Chadenier au village de la Sicardière, par un chemin boine, ou baine, considéré par quelques érudits comme une voie romaine, et que son nom pourrait môme faire remonter sans trop d’efforts jusques aux Grecs, déjà cités, chez lesquels bainein signifiait marcher (nous en avons gardé je vais); mais ce qu’il y a da plus sûr, c’est qu’avant les routes modernes, le chemin boine était celui des poissonniers, ou sardiniers, comme nous disons, portant à dos de mulet ou d’âne leur marchandise de Ribeyrou (la rivière), à Jonzac et dans le bas Angoumois. C’est toujours une antiquité.

Nous pourrions en citer deux autres: un inévitabla camp de César, dans les bois du Chaillau, en tirant vers Tanzac. C’est un tertre carré ou pyramide tronquée, en terre, au moins à l’extérieur, aujourd’hui revêtu de broussailles, d’environ 30 mètres de côté et entouré de fossés qui paraissent avoir fourni l’exhaussement. Etait-ce un fortin ou un tumulus (tombeau)? Peu soluble question.

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