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A la fin, il se décide à appeler Renard.

— Je suis las et transi, dit-il, je voudrais bien sortir, mais il y a tant de poisson dans la seille que je ne peux la soulever. Venez donc à mon aide, beau neveu.

Renard qui faisait semblant de dormir, relève la tête et, avec un feint étonnement:

— Quoi! mon oncle, vous êtes encore là ! Le jour va poindre, hâtez-vous donc de fuir.

— Mais je te dis que le seau est trop lourd et que je ne peux bouger.

— Ah! fait Renard sur un ton de gronderie paternelle, vous en avez voulu trop prendre... Le sage a bien raison de dire: «Qui trop désire, tout perd.»

La nuit passe, l’aube paraît, le soleil se lève. La terre est toute blanche de neige et le froid redouble.

Messire Constant des Granges, un honnête vavasseur dont le manoir est proche de l’étang, se lève et inspecte l’horizon pour reconnaître le temps qu’il fera.


Soudain il aperçoit le loup.

Il sonne du cor, appelle les veneurs et les chiens, prend ses armes et fait seller un destrier.


Renard, sans attendre la fin de l’aventure, file prudemment sous bois, laissant sur la brèche le pauvre Ysengrin.

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