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En maréchalerie, le siège de la douleur ressentie par le pied a une grande importance, l’attitude du cheval boiteux étant variable suivant la région sensible: serré par un clou au quartier externe, il écarte le membre en dehors, pour faire son appui en dedans et inversement si la compression existe au quartier interne; la région de la pince est elle douloureuse l’appui se fait en talons. Si la lésion est étendue, grave, et que la sensibilité soit générale, l’appui du pied sur le sol n’a lieu qu’en pince, il peut même être supprimé entièrement.
Il importe donc beaucoup que l’ouvrier ne transforme pas la ferrure en une intervention douloureuse et qu’il sauvegarde au mieux la sensibilité tactile du pied du cheval.
Transpiration du pied. — L’enveloppe de chair, intermédiaire entre les parties internes du pied et le sabot, laisse exhaler a sa surface un liquide séreux, qui, en imprégnant la corne, la maintient dans un état d’humidité constant et assure ainsi la conservation de sa souplesse. En s’imbibant d’eau en permanence, la paroi, la sole et la fourchette sont d’autant plus souples que leurs couches profondes sont plus rapprochées de la source d’humidité représentée par l’enveloppe de chair.