Читать книгу Manuel du maréchal-ferrant онлайн
32 страница из 76
Sensibilité générale et tactile du pied. — L’enveloppe cornée est absolument insensible, ce qui permet la parure du sabot et l’application du fer. Mais les tissus vivants qu’elle recouvre et protège reçoivent de nombreuses ramifications nerveuses qui, se subdivisant à l’infini, pénètrent en fins, filaments dans les feuillets de chair, les villosités du bourrelet et du tissu velouté, et font du pied un organe de-plus délicats du sens du toucher, en même temps q e doué d’une grande sensibilité, lors de blessures ou lésions inflammatoires comprimées dans le sabot.
C’est cette faculté de perception du pied qui renseigne le cheval sur la nature du terrain sur lequel il se meut, sa consistance, ses inégalités et les obstacles dont il est hérissé. Sur un terrain glissant, gelé, grâce à sa sensibilité tactile, le cheval ralentit son allure et marche avec précaution; aveugle, il lève haut les membres de devant et semble sonder l’espace, comme le ferait un homme atteint de cécité avec son bâton, quand il l’appuie sur le sol.