Читать книгу Manuel du maréchal-ferrant онлайн

28 страница из 76

En maréchalerie, la faculté que possède la corne de se ramollir sous l’influence de l’imbibition aqueuse est utile à connaître pour l’application des bains et cataplasmes.

L’eau chaude ou tiède pénètre et assouplit plus rapidement la corne que l’eau froide. Même observation pour les cataplasmes chauds.

Le goudron de bois, l’onguent de pied, les corps gras, ramollisent la corne, mais à la surface seulement. Le lysol a sur elle une action émolliente, qui permet de la tailler ou la couper avec beaucoup plus de facilité.

La potasse, la soude, l’ammoniaque, les acides dilués gonflent et dissolvent la corne. La glycérine anhydre, le carbure de calcium, au contraire, la durcissent en la desséchant.

La corne est encore flexible et élastique, et c’est grâce à cette propriété qu’il est permis de combattre, à l’aide d’un amincissement jusqu’à pellicule, la vive douleur qui accompagne toujours l’inflammation des tissus sensibles, lorsqu’ils sont comprimés dans le sabot.

Enfin, la corne conduit mal le calorique. Le fer porté au rouge sombre la ramollit en la boursouflant et en donnant une fumée jaune très odorante. Au rouge blanc, le fer l’enflamme et la fond, en formant un charbon isolateur protecteur des tissus vivants.

Правообладателям