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La corne, au fur et à mesure de sa production à la surface du bourrelet et des villosités, descend insensiblement en ligne droite, en glissant en quelque sorte sur la chair feuilletée; cette dernière ne participe pas à la formation de la paroi qui conserve la même épaisseur de son bord supérieur à son bord inférieur. Mais, si la chair cannelée ne forme pas les feuillets de corne de la muraille, quand elle est mise à nu accidentellement, elle se couvre rapidement d’une sécrétion cornée qui se durcit et vient combler la brèche faite; cette corne cicatricielle reste sèche, cassante, non tubulée et ne se confond jamais avec celle sécrétée par le bourrelet: elle constitue ce que l’on appelle le faux quartier.

ssss1. — Accroissement anormal d’un sabot.


L’avalure, en maréchalerie, désigne le mouvement de descente de la paroi, le long du pied. Il ne faut donc pas établir de confusion entre la production cornée et l’avalure; ce sont deux phénomènes distincts, agissant conjointement et en parfaite harmonie, pour assurer un accroissement régulier du sabot dans toutes ses régions; mais, s’il se produit une discordance sous l’influence d’une irritation passagère ou permanente, entre la sécrétion cornée et l’avalure, des cercles apparaissent à la surface de la paroi, en creux si la formation de la corne est ralentie, en relief dans le cas contraire (ssss1).

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