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Pour constater l’abaissement du dessous du pied, on se sert d’une plaque de tô e épaisse (ssss1) percée de petits trous ronds, laquelle est fixée sur un fer à trois crampons. Dans chacun des orifices, on introduit une cheville en bois venant toucher le plancher du sabot; l’extrémité libre, qui fait saillie extérieurement à la surface de la plaque, est rasée très exactement. Après un appui plus ou moins prolongé du pied muni de cette sorte de fer à herse, le membre opposé étant levé, on constate que chaque cheville a opéré un mouvement de descente de 2 à 3 millimètres à hauteur des glomes de la fourchette, de 1 à 2 millimètres à sa pointe et au centre de la sole.

ssss1. — Fer à plaque de tôle avec chevilles de bois.


Pour mesurer l’écartement des talons à l’appui, on peut appliquer le même principe, en se servant d’un fer à herse modifié, portant sur chaque extrémité de ses branches un dispositif en conséquence.

En résumé, pour que l’appareil d’amortissement des pressions et chocs du pied puisse fonctionner normalement, il est indispensable que la fourchette participe à l’appui sur le sol; le coussinet plantaire fortement comprimé entre elle et le tendonfléch sseur profond de la troisième phalange fait effort latéralement sur les cartilages et la paroi, soulevant davantage cette dernière à son bord supérieur qu’à l’inférieur qui est fixé à la sole et aux barres. u contraire, si la fourchette a été parée à fond et qu’elle n’appuie pas sur le sol, la dilatation des talons ne s’effectue plus que partiellement, le dessous du pied s’affaisse légèrement en arrière, la neutralisation des chocs n’a lieu que par un très faible glissement, les uns sur les autres, des feuillets de corne de la face interne de la paroi et des feuillets de chair du podophylle.

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