Читать книгу Histoire de Pascal Paoli. La dernière guerre de l'indépendance (1755-1807) онлайн

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» l’erreur, mais personne n’a le droit de soupçonner la pu-

» reté de mes intentions. Lorsque la nation assemblée pour-

» ra faire entendre librement sa voix, elle se souviendra sans

» doute, que l’indépendance nationale n’eut pas de plus éner-

» giques défenseurs de ceux-là mêmes que l’on poursuit

» aujourd’hui des appellations de traîtres, les signalant ainsi

» aux vengeances des patriotes. Leur sang a coulé pour la

» défense de sa nationalité menacée, et, à une époque où les

» hommes qui nous accusent de servir la cause du despotis-

» me recevaient le prix honteux de leur soumission à l’é-

» tranger, la persévérance de notre dévouement à la patrie

» croissait avec ses malheurs.» Il pouvait ajouter, qu’à l’affaire du Borgo peu de patriotes déployèrent plus de courage que le fils de Jean-Pierre Gaffori. Mais alors, il faut le dire, sa conduite semblait équivoque; il avait contre lui les apparences.

Ce langage révèle assez l’irritation des deux partis. C’est en se renvoyant ainsi les reproches et les provocations, soit par des écrits pleins d’amertume et d’agression, soit dans les discours qu’ils prononçaient au sein des assemblées électorales, qu’ils faisaient appréhender d’imminentes collisions.

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