Читать книгу Histoire de Pascal Paoli. La dernière guerre de l'indépendance (1755-1807) онлайн

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» bienveillant que j’ai reçu en ce pays sera éternelle. Je ne

» servirai point contre les Anglais, pas plus que je ne me

» prêterai à aucune entreprise soit de leur côté, soit de la

» part de toute autre puissance, de nature à compromettre la

» liberté et la paix de notre île. Quelle que soit la main qui

» brise les fers de la patrie, je la baise avec plaisir et l’émo-

» tion la plus pure.» Il finissait par ces mots. «Nous a-

» vons eu assez de guerres et de malheurs. La paix et la li-

» berté auront bientôt cicatrisé ces plaies. Nous ne pouvons

» pas désirer davantage. Efforcez-vous donc de dissiper tous

» les soupçons: ma conduite ne démentira jamais vos assu-

» rances.»

Ne trouve-t-on pas dans ces paroles la révélation d’un vague pressentiment de l’avenir? Plût au ciel qu’il fût demeuré fidèle à cette profession de foi politique! Sa carrière se fût accomplie sans taches et aucun nuage ne ternirait la gloire de son nom!! Mais ne changeons pas l’ordre des évènements. Il entre dans notre plan de présenter, en son lieu, quelques observations sur la conduite qu’il tint, trois ans après, soit relativement à la France, soit dans ses relations avec l’Angleterre.

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