Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн

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«Ce que vous trouverez dans l’écrit, que je vous ferai tenir dans peu de jours, pourra vous confirmer dans la pensée avantageuse où vous êtes, que nous ne perdons pas tout à fait le temps dans nos conférences et qu’elles ne sont pas employées à examiner s’il faut dire: Il a extrêmement d’esprit, etc.; ce n’est pas que nous négligions la pureté du langage, mais nous n’en faisons pas le sujet principal de nos entretiens.»

Dès le premier jour, Boileau, flatté de l’attention qu’on lui porte, s’est attaché à la nouvelle Société naissante. Il s’intéresse à ses travaux, et s’il arrive que son correspondant Brossette oublie de lui parler d’elle, il l’interroge à son sujet: «Votre nouvelle Académie, dans quel état est-elle?» lui écrit-il à plusieurs reprises.

Et quand il est renseigné, il applaudit à ses progrès, et il attache une attention soutenue à tous ses travaux.

Or, cette attention bienveillante est un puissant encouragement pour les membres de la Compagnie, qui lui en témoignent toute leur reconnaissance et partagent le culte que lui avait voué Brossette.

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