Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн
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Pendant tout le séjour de Trudaine à Lyon, l’Académie fut florissante, et, désormais, rien ne pouvait arrêter son essor. Quand ce dernier fut nommé intendant de Bourgogne, en 1710, la Compagnie se réunit chez le président Dugas, jusqu’en 1717, où l’archevêque, François-Paul de Neuville, lui donna asile dans son palais archiépiscopal.
Jusqu’à ce moment, l’Académie n’avait observé qu’une seule règle, l’obligation pour chaque membre de la Compagnie de l’entretenir, à son tour, d’un sujet laissé à son choix .
Une fois installée à l’archevêché, elle adopta un règlement plus circonstancié, et le nombre de ses membres, qui n’était alors que de douze, fut porté à vingt-cinq.
Ainsi constituée, l’Académie vit accourir dans son sein tout ce que Lyon comptait de notabilités, dans le clergé, la magistrature et le barreau . Et, c’est alors que, grâce à la haute protection du maréchal de Villeroy, des lettres patentes du mois d’août 1724 vinrent confirmer officiellement l’existence de la Compagnie, en lui donnant le titre d’Académie des Sciences et des Lettres.