Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн

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Près de trois ans s’écoulent ainsi.

Boileau, à qui Brossette envoie le tableau des expériences magnétiques faites par de Puget sur le double courant de l’aimant, en est émerveillé :

«Si votre Académie, écrit-il le 16 mai 1701, produit souvent de pareils ouvrages, je doute que la nôtre, avec tout cet amas de proverbes qu’elle a entassés dans son dictionnaire, puisse lui estre mise en parallèle ni me fasse mieux concevoir, à la lettre A, ce que c’est que la vertu de l’aimant, que je l’ay conceu par vostre tableau.»

Assurément, de pareils travaux étaient bien faits pour jeter quelque éclat sur la nouvelle Compagnie. Mais le nombre de ses membres était insuffisant pour assurer sa prospérité croissante.

A la fin de l’année 1701, le père Fellon quitte Lyon, pour aller enseigner dans une autre ville.

L’année suivante, le père de Saint-Bonnet meurt victime d’un accident, en surveillant la construction de l’Observatoire, placé sur la façade de l’église du Collège de la Trinité (juillet 1702).

Puis, bientôt après, Falconnet, chez lequel se sont tenues, depuis son origine, les réunions hebdomadaires de l’Académie, est appelé à Paris où il devient médecin consultant du roi et membre de l’Académie des Inscriptions. — Réduite à cinq membres, la Compagnie cesse pendant quelque temps de se réunir.

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