Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн
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Comme on le sait, l’auteur de ce poème latin était le père Thomas-Bernard Fellon, jésuite, né à Avignon, le 12 juillet 1672, auquel on doit aussi plusieurs ouvrages ascétiques.
L’offre de l’envoi de ce poème latin sur la musique fut bien accueillie de Boileau, car le 29 juillet 1700, il répondait à Brossette:
«Je suis charmé du récit que vous me faites de votre Assemblée académique, et j’attends avec grande impatience le poème sur la musique, qui ne sçaurait être que merveilleux, s’il est de la force des deux que j’ai déjà lus. Faites bien mes compliments à vos illustres confrères, et dites-leur bien que c’est à des lecteurs comme eux que j’offre mes écrits: doliturus si placeant spe deterius nostra. On travaille actuellement à une nouvelle édition de mes ouvrages; je ne manquerai pas de vous l’envoyer sitost qu’elle sera faicte.»
Toute cette correspondance témoigne de l’activité des membres de la Compagnie, et de l’intérêt qu’ils portaient aux questions les plus diverses.
Ainsi s’écoula l’année 1700. Pendant les vacances, on cessa de se réunir. Mais, dès le commencement de l’année 1701, l’Académie reprend ses travaux.